Si tu étais...

Pour C.

Si tu étais à trois pas de moi,
Je viendrais dormir au nid de tes bras
Si tu étais à deux pas de moi,
Je donnerais plaisir au nid de tes jambes
Si tu étais à un pas de moi,
Je prendrais ton cœur pour aller voir les étoiles
Si tu étais juste contre moi
Je te dirais des je t’aime à l’infini au milieu du nid de tes rires
Sur tous les tons !
Mais un seul sera vrai
Ce sera celui où ton rire s’arrêtera
Celui qui pénétrera jusqu’au nid de ton cœur
Pour s’y lover, y festoyer, te libérer, même de l’impossible.
Je t’aime,
Je t’aime même si tu es loin,
Je t’aime même si tes bras sont pour d’autres,
Je t’aime parce que tu existes, que tu es comme tu es,
Je t’aime comme la fleur qui m’attend, là-haut, sur ma planète
Je t’aime malgré moi
Et rien ne peut endiguer
Cet incroyable torrent d’amour
Qu’une pluie libéra un jour ensoleillée
Ton sourire est encore là, ta voix, ta lumière
Mais je ne peux tendre la main assez loin pour les toucher.
Quatre pas c’était déjà trop loin,
Quatre mille kilomètres, c’est l’infini !
Entends-tu mes paroles s’envoler vers toi ?
Sens-tu ma main qui parfois s’empare de la tienne ?
Penses-tu, au secret dans ton âme, que j’existe aussi pour toi ?


... mais tu es, je le sais !
Pourquoi les chemins sont-ils si long que je me perds à chercher le tiens ?
Je n'arrive pas à faire de pause ; à chaque fois, l'air me porte ta présence quelpart, Claire, et m'oblige à repartir.


Ecrit par Pilar
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