Instantanés parisiens !

Parisien tu dors !
le pain du jour cuit au four
chaleur parfumée.

Dans la nuit : un bruit
furie de chats de gouttières
sommeil agité.


Au petit matin
folklorique tintamarre
salsa orageuse.

Lueurs animées
des panneaux luminescents
la nuit clignote.

Sirènes au loin
la peur cogne à ta porte
ne pas lui ouvrir ?

Sur le trottoir gris
les ombres prennent la fuite
lueurs de l’aube.

Café noir, croissant
pour affronter le labeur
instant magique.

Egarés regards
Courants d’air métalliques
Métropolitain.

Ailes du Moulin
talons aiguilles des dames
minuit à Pigalle.








Paris au mois d’août
sourires des belles dames
charmantes lueurs !

Fontaines Wallace
« je vous en prie après vous ! »
-plus léger que l’air !-

Aux Champs Elysées
silhouettes gracieuses
fragrance d’œillet.

Bateaux mouches glissent
« ô so wonderful Paris ! »
enivrante nuit !

Sur un banc public
un baiser des plus fougueux
enfants de Doisneau !

Bar de l’horloge
fébrilité de l’amant
cinquième café !

La Foire du Trône
dans les autos tamponneuses
« au prochain tour j’ose …. »


Sous la fine pluie
‘flop’ : un coin de paradis
« singing in the rain ! »


Des pigeons s’envolent
un enfant rit aux éclats
vrombissement d’ailes !

Un banc dans un square
tous les jours toutes les nuits
divine bouteille !




Titubant s’en vont
paumés du petit matin
morsure du jour !

Costume rayé
Col blanc cravate
les dents de la mer

Châtaignes chaudes
cornet de papier noirci
joie du charbonnier.

La Gare de Lyon
d’un quai à l’autre : il court
feux rouges au loin !

« Taxi s’il-vous-plait ! »
« Punaise : lourds bagages ! »
fin d’une histoire !

Martèlements sourds
claquements sur les pavés
sanglots : Paris pleure !

Hôpital Necker
pavillon des cancéreux
dernière visite

Sirènes sonnent
trois fois : pas d’inquiétude
premier mercredi !


Quelques photographies au flash de la mémoire !

Ecrit par Chanteurpopulaire
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