Fable immorale



Deux amants vivaient désirs, sexe
Mais l’un deux s’emmerdait à mort
Voulait plus lui bouffer le triplex
S’est cassé l’matin à l’aurore

Se sentant l’cul abandonné
Elle mouilla les larmes de son corps
Puis resta les cuisses fermées
Ça s’sra ainsi jusqu’à ma mort

Il ne faut pas rester prostrée
Lui dit un jour une bonne copine
Tu vas prendre des toiles d’araignée
A quel endroit ? On le devine

Lui présenta un super mec
Beau et viril, des poils partout
Il lui fit ça vraiment impec
L’kamasoutra et tout et tout

Elle retrouve la vie, le sexe
C’était le délire, le nirvana
Oublia carrément son ex
Et des larmes de joie, mouilla

Dans la vie rien de définitif
On perd quelque chose, on retrouve mieux
Que ce soit dans les calcifs
Dans le boulot ou plus sérieux.



Gérard Bollon-Maso




Ecrit par Cielbleu
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