Cinq pas d’Orphée
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Chaque jour ressurgi du gouffre de ténèbres, le murmure doré d’un psaume autour de moi ravi des profondeurs avec les premières lueurs de la mer, je me redresse – un rien moins vaillant.
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Je gravis des marches mentales, je me laisse envahir d’un soleil féminin, voix de sirène illuminée, clignements de fleurs, iris émeraude. Collines jumelles à l’orient de perle, bosquet frisé.
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Sur les objets luisants de la cuisine, une odeur d’acier humide dérobe celle du fruit tranché. Fumée du café ; vapeur du thé à la menthe dans l’étain. Noir encre de seiche ; ou brun basane.
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À l’improviste me revient la vision d’une grande page de papier à musique d’orchestre, avec les petites notes ponctuées à l’image de fourmis, telles que je les traçais avant de renoncer.
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Pendant que je prépare les petits déjeuners, je ne sais pourquoi cela m’est revenu et monté au visage ainsi que d’infernales bouffées de paradis : l’impression d’un univers d’astres éteints.

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Merci!
Splendide!
Aurore

magnifique descente dans les profondeurs mythiques où le poète s'élève...merci

De si bon matin , sentir la menthe me pose question... Quelle idée de prendre un petit déjeuner cithare !

L'amante le matin, c'est bien aussi !

je préférais la sieste

rien de tel pour la bonne humeur du matin Lasource, on démarre la journée sut les chapeaux de roue!

Ecrire me semble déjà fabuleux... Enfin, quand je dis "écrire"... c'est le faire avec l'alphabet, écrire la pensée...

Mais écrire la musique, ce carnaval que ce doit être !

La masse de sens et de codes pour aller d'un hypothétique début vers une hypothétique fin... On a de quoi s'occuper !

Tu dis tout ça très bien

voyager avec une valise de petits points noirs comme les grands pianistes

Ma foi, c'est un lointain jadis..
Merci chers amis syndiqués en poésie...

J'ai pas reçu ma carte, mais je suis timbré alors, pas besoin...de la mettre à jour ....Oui oui oui tous ensemble ....bon j'ai entendu "couché!"