Sur la dune

La dune est veloutée
Où nos corps s'abandonnent
Où pleuvent mes baisers
Sur ton corps qui se donne

Ample est le chant sacré
Des vagues qui déferlent
Ton oreille nacrée
S'embellit d'une perle

Et ta bouche et tes yeux
Me disent tant de choses
Que mes doigts amoureux
Se hasardent et puis osent...





Octave

Vous pouvez poster ici en retour vos poèmes d'érotisme soft !
Le sexe peut être poétique, tout est question de nuances Il n'est pas besoin de commenter chaque poème, la lecture seule suffira au plaisir.

Crescendo

Dans le vieux quartier de la Mouffe,
Nous marchions sur les maigres touffes
De gazon, au fond de la cour,
Et nous nous embrassions toujours

Avant de prendre l'escalier
Qui nous menait à son grenier.
Les marches n'en finissaient plus,
Mais jamais escalier ne fut

Plus propice à nos jeux frivoles !
Elle portait sur ses épaules
Une grande cape de soie
Aux reflets violets, je crois,

Et qui permettaient à mes mains
De découvrir bien des chemins,
Lorsque, sur les paliers obscurs
Je la collais contre le mur,

Tremblante et feignant d'avoir peur.
Alors, serrée contre mon coeur,
Elle levait vers moi ses lèvres
Que je dévorais avec fièvre.

Sa robe légère tombait
Personne ne la relevait,
Et dans l'obscurité propice
Nos gestes se faisaient complices

Et ses ultimes soubresauts
Dont je guidais le crescendo
Nous faisaient prendre , au bout du jeu,
L'escalier qui menait aux cieux...

Tempo

Tu bois à ma source
Chaleur sous ta peau
Ardeur de ta langue
Rapide tempo
Ma main te caresse
Calme ton ardeur
Le désir progresse
Et s'ouvre la fleur
Un soleil qui brûle
Jusqu'à la douleur
Feu vif des morsures
Baisers ravageurs
Parfums qui s'épicent
De lourdes moiteurs
Nos sueurs confondent
Leurs fauves odeurs
Et sous les délices
Explosent nos coeurs !

Comment résister cher Octave ;-)

Jeu de nuit

Ta passion
Comme un fruit juteux
À s'étendre
Sur la rose peau
De s'offrir

Lisse et ferme
Jusqu'à la pointe
Étoilée
Cristal vibrant
Folle pluie

Dense fleur
Souffle aimant
Perle en soi

Aimons nous


Aimons nous .
Une écharpe de ciel a mon cou,
nous partons tous les deux n'import'ou,
du temps et des autres ,on s'en fout .
Aimons nous

De mon front chasse les nuages .
Je suis retée trop longtemps sage.
Sur nos chagrins ,tournons la page .
Aimons nous.

Emplissons nos nuits de caresses.
Otons de nos yeux la tristesse.
Pour y mettre le bleu des tendresses.
Aimons nous.

Tu me feras l'amour com un fou ,
Qui fèterais Noèl au mois d'aout,
hurlerais à la lune com' un loup .
Aimons nous

Je veut voir nos deux corps se cambrer.
L'océan de tes yeux chavirer.
plonger aux enfers puis remonter.
Aimons nous.

Je veut voir ta bouche s'entrouvrir.
m'appeler doucement et gémir,
Bruler dans les flammes du désir.
Aimons nous.

Anita..20.05.2003

-.

Elan fou


Sais-tu l'appât de tes dessous
Qui me met sans dessus-dessous ?
Sous le claustra de tes dentelles
Ta chair luit ,à me rendre fou !

Je suis damné par tes froufrous
Le rouge de l’enfer m’obsède
Qui cache des pièges à loup
Pour des désirs auxquels je cède..

Tu m’invites entre chien et loup
Tu me conduiras à la tombe
Je tombe déjà à genou
Et à tes plaisirs je succombe.

Lorsque je dégrafe ardemment
Ces petits bijoux de dentelle
Qui mettent tes seins en avant
Ma vue se trouble et je chancelle

J’aime ce rouge maléfique
Auquel je ne résiste pas
Oiseau de paradis je pique
Au pistil de ton Strélitzia

Et tu écoutes mes suppliques
Cambrée au berceau de mes bras
Au creux de tes reins je m’imbrique
Te presse et te supplie tout bas

Et dans un fol élan lubrique
J’arrache le haut et le bas !

Rose des mers

Je te brume
Les alentours
Enrobés de mystère
Au désordre des rêves
Noyés dans l'aveuglette

Je m'y encre
Vers d'orée douce
Sinueuse de sable
En mots berge éclatée
Long rivage de mains

Je te vague
La toile en mer
D'outre bleu en tous sens
L'aqua nuit pose ailée
Papillon d'océan

Je m'y fleur
Rose des mers
Grains de peau nénuphar
Aspergée de frissons

Comme elle est à nouveau originale cette poésie braisante!

Aurore
Bisous ardents

Ses pieds



De ses pieds j'admirais la divine cambrure
A mes souhaits secrets ,ses pieds donnaient le «  la  »
J'embarquais, décidé et drossant la voilure
Le vent soufflait toujours, découvrant ça et là
Sous un jupon de soie débordant de dentelle
Des genoux délicieux , délires de satins
Un souffle impertinent poussait la caravelle
De mes ardents désirs jusqu'au Mont Palatin
Mais la belle romaine était par trop pudique
Pour permettre à ma main de monter jusque là !
Alors je rabattais les voiles , bien penaud
Et je me contentais du parfum délicat
De ce jupon de soie qui n'allait pas plus haut !

La soie belle inspiratrice
De tendres élans
Rendant fringant
Le passionné amant,
Il promène son regard
en tissus de soie
Le regard aux abois
Et de sa chaude foi,
Caresse le doux satin,
Caresse les doux seins
De la divine enchanteresse,
Il fait sa forteresse,
S'allume le feu
En parfum d'ivresse.

Ça me rappelle un truc que j'avais écrit...

Fleurs d'épaule

La nuit se porte
Nue rêveuse
Souffle épuré

Éclair de soie nuque
Spasmes du regard
Iris accrochés
Sur fleurs d'épaule

Trait de satin
Glisse en courbe
Au doux d'un sein

Jetant toutes voiles
Hanches émotives
Frisson à rosée
D'un clair de peau

Lignes de mains
Ébouriffées

Préambules



Mes mains en doux conciliabules
Glissaient sous sa jupe fendue
Elle aimait tant les préambules
Que près d'elle, tendre et tendu
Je serais resté héroïque,
Jusqu'à l'aube, s'il eût fallu...
Ces soupirs traversaient l'espace
Troubles aveux de son plaisir
Et sur sa peau, restait la trace
De mes morsures à loisir.
Je supportais ce lent supplice
Qui tient l'amour au garde-à-vous
Escomptant les futurs délices
Que je demandais à genoux
Ma tête enfouie sous ses dessous
Buvant sa source et ses sursauts
Jusqu'à ce qu'elle soit repue
Et que je franchisse à la fin
Cette porte tant attendue
Où s'assouvissait notre faim...

De Préambules en conciliabules
S'éclatent les bulles...
Le champagne pétille
L'amour se titille.

Les palpitations s'agitent
En des cœurs amoureux
Le feu, en eux, crépite,
Les corps eux s'excitent.

La rage au cœur
On mord dans la vie,on la croque
On se défait de ses froques,
La passion fleur.

S'enlacent deux corps
Se fusent les âmes
En deux corps ardents,
Se dévore le temps.

Liesse et élégance
Prennent la prévalence,
Ardeur et chaleur
En fond de prestance.

Extase si divine
Qui porte aux nues
Exaltation en corps nus
Des rêves qui se déclinent.

La tempête de deux corps
Dans un beau corps à corps,
La beauté offerte aux caresses
En de si tendres Tendresses.

En si belle forteresse
Couverte de jalons de tendresse,
Les corps s'empressent
Les âmes en liesse.

Et s'atteint le paradis
Dans l'Eden sur la terre
Eden en évanescence,
Quand les yeux se sourient.