Aux chatoiements délicieux du sous-bois
J’entraînerai ta jeunesse peureuse ;
Tu m’y suivras, ravie et langoureuse,
Riant déjà de tes futurs émois,
Car dans mon sac - pour ramasser des noix -
Je cèle un lien, doux à l’insoucieuse,
Qui permettra de l’attacher à l’yeuse,
Mains dans le dos, ou les deux bras en croix…
Licencieuse est la torride suite :
Lorsque j’affûte un peu plus mon invite,
Titillant là, pour caresser ici,
La belle geint ; son plaisir manifeste
L’enfièvre ! Elle est offerte entière ainsi,
- En chênaie, ah ! quelle fête, ma peste !
"Aux chatoiements délicieux du sous-bois" est très beau !
un joli sonnet érotique (peut-on le dire) ou du moins sensuel, des jeux d'amour, et aussi des rimes qui m'ont ravie.
la chute est surprenante, le jeu de mots est drôle, mais quelle est cette colère avec peste ? :))
Ne serait-ce du Freud à connotation religieuse ? Ta mise en croix, iconoclaste s'il en est, réfute la souffrance dans cette rédemption sensuelle ou n'est-ce simplement qu'une trace civilisationnelle !
D'autres, sauf votre respect, n'y verront-elles que mâle résurgence ? Au jour où nous sommes, il faut alors approfondir nos repères.