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Auteurs Messages

Colibri
Membre
Messages : 137


Posté à 08h41 le 08 Mar 18

Ardeur du soleil

Les matins où le soleil plein d'ardeur
darde ses rayons sur mes fleurs,
je regarde son ciel rouge
et je me retrouve remplie de zèle,
pour commencer ma journée.

j'aspire en moi ce feu...
Cette flamme enfermée,
je la distribue naturellement,
pour allumer le feu
de chaque personne rencontrée,
Lui donnant la chaleur humaine dont elle a besoin.

L'empathie, la compréhension,
Réchauffent un instant les cœurs fatigués,
éloignant pour un temps la tristesse.

Et chaque jour, j'allume mon feu à l'ardeur solaire,
je le vis avec amour,
Remerciant la vie et tous ses cadeaux offerts.


Leonard
Membre
Messages : 570


Posté à 15h28 le 08 Mar 18

Coucou Salut


Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 15h43 le 08 Mar 18

clindoeil


Arcane
Membre
Messages : 1062


Posté à 15h18 le 09 Mar 18


Espérance ... Hard'heure


- Proche est la nuit d’hiver qui enserre le jour ,
L’horizon de mes rêves est fermement barré ;
Les amis sont lointains s’ils ne sont pas cloîtrés,
Tandis qu’autour de moi n’évoluent que des sourds .

l'alerte sonne, je sens le cœur battre à nouveau,
Les fleurs bleues chiffonnées encor s’épanouir,
Tous les nœuds de mon corps par miracle s’ouvrir
Et l'ardeur de mon âme chante le renouveau,

Lorsqu’en ma poitrine les émois s’insinuent,
Et bien que dérisoires, s’élancent dans les nues,
Un paillette d’amour, étincelle folle,

C’est parce qu’au matin, dans le parc refleuri,
Où j’errais solitaire , évadée de ma geôle
J’ai rencontré un marmouset qui m’a souri..

Arcane clindoeil Coucou [i][/i]


Oxalys
Membre
Messages : 3202


Posté à 17h50 le 09 Mar 18

L’ardeur des premiers jours

L’ouragan s’est calmé qui passa sur nos terres.
Bien souvent dans vos bras je me suis réfugiée,
Ensemble nous avons surmonté les misères,
Je rends grâce au destin qui à vous m’a confiée.

Les années de labeur aux champs se succédèrent,
D’adorables enfants sont venus compléter
Les liens de notre union. Dans le verger prospère
Pour chacun d’eux un arbre de vie fut planté.

Je suis fière, m’ami, d’être votre femme.
Quand je vous vois rêveur à contempler la flamme
Qui nous berce tous deux dans sa vive chaleur,

J’aimerais que le temps ralentisse son cours,
Que nous soit accordé longtemps ce pur bonheur
Et perdure entre nous l’ardeur des premiers jours.

Oxalys
Salut


Marcek
Membre
Messages : 5106


Posté à 12h25 le 10 Mar 18

Invincible printemps

Le genou plie sous la peine
La tête ploie sous le chagrin

Printemps émerveillé
Par tant de bourgeons tendres
Donne-moi donc l’ardeur
Qui déplie les bourgeons
Et donne aux plus vieux troncs
Une vigueur nouvelle.

Perfuse un sang plus vif
Dans mes veines languides
Réveille cette ardeur d’entreprendre
Et d’agir, et que, tambour battant
En moi puisse jaillir
La source de jouvence
A l’eau miraculeuse

Le genou plie sous la peine
La tête ploie sous le chagrin...
Invincible printemps
Me tendras-tu la main ?


Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 12h58 le 10 Mar 18

Adorable printemps,

A la porte des lendemains
Tu te fraies un tendre chemin
Amant galant tu respire l'ardeur,
Tu adores toutes jolies fleurs,
Leur nom connait par cœur,
Tu y mets tout ton coeur.

Recouvre le temps de ton azur
Pour protéger du gris , futurs,
Combien on admire ta fringante allure,
En air purifié, fragrances aux doux parfums,
Dont s'hument les sentiers sinuants dans le val.
Il commence à nouveau le nouveau festival!

Que continue ce festival en ton honneur,
L'homme y joue , en ce vif bal,
Les matinées , à l'horizon
Se bordent de reflets dorés
Et de gazouillants sons
Prêts à éclore , les bourgeons se gonflent de joie,
De retour, la rose , le cœur se poudroie,
En tous cas ,c'est avec bonheur que l'on fête ton retour
Accompagnés de tous les élans propres au vrai amour,
Arrivé au galop au rendez-vous.
Sillons, comblez vous de graines de bonheur!






Sylvain2023
Membre
Messages : 892


Posté à 16h52 le 10 Mar 18

L'envol de vie


" Je vole haut
A vau l'eau
L'aile lasse
Hélas !

Je love aux
ans volés
Ma terrible
Carcasse .


Quelle vie !
Quel vol !
Quelle folle
Folie ! "





Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 08h45 le 13 Mar 18

Printemps ivre,

Fureur de vivre
Se délivre ce matin,
Printemps fait ivre
De ses sèves débordantes
De ses eaux étincelantes.

Consolant le dur hiver
Passé sous nos fenêtres,
Palpitations retrouvées,
Rêves bleus atteints.

Les oiseaux chantent,
La vie nous enchante
Vivacité et libertés
S'envolent, les vers légers!

Du baume sur le coeur
Une recherche de bonheur
Un coeur qui s'ouvre à l'amour
Un présent espéré devenir toujours.

Allégresse et tendresse se donnent la main
Un parcours avec combien d'étreints,
Splendide est ce chemin
Respiré dès le matin!


Ann
Modérateur
Messages : 3488


Posté à 18h21 le 13 Mar 18

BUISSON ARDENT
1


Ce n’était en vérité qu’un roncier commun :
Argousin des bois, lardant les individus,
Tatouant de violet, les chapardeurs de baies…
Vifs chevaliers à l’assaut des fruits défendus,
Des aiguillons, les enfants séchaient leurs plaies.
Le frelon suspendit l’attaque. Y’a quelqu’un ?

Un chevreuil, un loup ? Gare ! Ou bien… Un ours brun…
Les cueilleurs braveraient le troupeau de dahus !
Sans faillir… Ils abandonnèrent les futaies.
Le sureau, l’angélique embaumaient le talus.
Les petits guerriers tels des Sioux, longeaient les haies.
Le merle s’envola vers le coudrier. Y’a quelqu’un ?

C’est le silence qui répondit : il y a quelqu’un !
— Tous les hôtes du breuil, je les ai prévenus !
Miaula, de retour sur son chêne, le geai.
Les paniers ? Nos preux gaillards les avaient perdus !
Auprès du mûrier, la troupe n’était pas gaie
Mais les braves par la main se tenaient chacun.

Pour trouver l’audace de défier l’importun,
Phébus dardait son feu sur chaumes et fétus
Qu’une étincelle aurait embrasés sans délai.
Les amateurs de mûres se crurent foutus
Quand d’une coulée, déboucha, non une laie
Mais un vieux braconnier crasseux comme pas un.

Ce n’était en somme qu’un homme du commun
— Se pourrait-il comme un garenne, ils nous tuent ?
— Pour terminer avec ses larcins dans la maie ?
Au fond de sa cabane ? Au secours ! Y’a quelqu’un ?
— Gars ! Est-ce possible qu’un ogre vous effraie ?
Les petits prirent leurs jambes à leur cou. Hue !
Jusqu’au logis se tinrent par la main chacun.


Pilar
Membre
Messages : 67


Posté à 09h49 le 14 Mar 18


L’ardeur d’amour est malheur
Quand deux ne vibrent en commun.
L’ardeur d’amour est bonheur,
Amour don, amour dieu,
Où l’on se donne à deux
Pour accueillir à deux,
Quand tu et je font nous.

Il est faible l’homme qui prend de force !
Elle est forte la femme qui se donne avec amour !

Quel est-il cet homme qui s’impose,
Justifiant sa mâle ardeur ?

Pourquoi souffrirait-elle d’amour
Celle qui aime par amour pour lui ?


L’ardeur d’amour est malheur
Quand deux ne vibrent en commun.
L’ardeur d’amour est bonheur,
Amour don, amour dieu,
Où l’on se donne à deux
Pour accueillir à deux,
Quand tu et je font nous.

Celui qui choie celle qui se donne,
Celui qui tendresse celle qui l’accueille
Ceux-là veulent fusionner
En un foyer ardent.

Mais souvent l’homme blesse,
Maladroit emporté,
Un peu gauche et empoté ;
Et souvent la femme
Contenue se contente
Et contenant contente.

L’ardeur d’amour est malheur
Quand deux ne vibrent en commun.
L’ardeur d’amour est bonheur,
Amour don, amour dieu,
Où l’on se donne à deux
Pour accueillir à deux,
Quand tu et je font nous.


Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 09h58 le 14 Mar 18

L'ardeur cherche sa fleur
Pour mieux la couronner
De prestigieux lauriers,
Ardeur si vite évaporée
D'éthers supplantée!


Ancienmembre
Membre
Messages : 395


Posté à 10h46 le 14 Mar 18

mon poémme (traduction Violette)

Vivre

tu vis simplement, vis je t'en prie
même si tes ailes sont coupées
même si ton chemin est plein de nuages
même si le monde entier brûle dans les flammes

même si les routes sont pleines de pluie
même si ton âme crie de colère
comme l'enfer qui brûle dans la douleur

vis seulement je te le demande
même s'il pleut sans arrêt
même si le vent déchire ta maison
même si tu n'entends que des grondements

laisse venir les amis chasse les ennemis
laisse pleurer la terre
laisse le tonnerre
laisse les autres parler dans ton dos et dans tes yeux

tu vis tu respires
même si tu es dans un désert sauvage
laisse les ténèbres et l'amertume
ton vaisseau est détruit
vis chaque instant


Ann
Modérateur
Messages : 3488


Posté à 17h51 le 14 Mar 18

MEME 2

Mémé avait encore la vue perçante des aigles, l’ouïe des chats sauvages et la dent dure des gens qui ont le sens des affaires. C’était un dragon s’enflammant pour un rien, une langue de vipère jetant son venin sur les voisins. Elle lançait par fagots, des volées de bois vert aux badauds quémandant un verre d’eau ou simplement leur chemin. Ses mains de bûcheron distribuaient plus facilement des beignes que des beignets. Ses bises sentaient le vent mauvais et le poil dur des fox-terriers.
Mais elle savait mieux que quiconque tricoter les mitaines, cuire les confitures et les sucres d’orge étrangement semblables aux cannes rangées en bouquet dans le porte-parapluie qui ne porta jamais de parapluies car Mémé ne craignait ni la pluie, ni personne.
Sa voix de stentor hérissait les cheveux mais le bâton de Mémé n’effleura jamais leur échine. Mémé feignait de les rater. Les enfants jouaient à la craindre. Elle était l’autorité et la pire des punitions fut qu’elle les envoya au lit sans souper. Ils se moquaient bien de la soupe mais Mémé était une conteuse qui partageait si bien ses histoires qu’elles étaient plus vraies que vraies.

— Le soleil et les guêpes ne sont pas couchés que vous voilà de retour ! fit Mémé barrant le passage : « Personne ne passe ! Les bestioles font tourner le lait et les morveux me font tourner en bourrique ! », continua-t-elle en faisant claquer dans l’air étouffant de l’été, une tapette à mouches.
— Y’avait un ogre dans le mûrier, il voulait nous tuer et nous plonger dans son saloir ! expliqua Luis
— Dans la maie avec les croûtes de pain ! rectifia Paul
— Non, il voulait nous faire mariner comme du gibier avec du thym et des bolets !
— Il n’y a pas d’ogre dans les bois de Margot ! coupa Mémé : « Vous me racontez des fariboles. Il n’y a que des trolls mais ils sont allergiques aux mûres et les gnomes ne savent pas les secrets de la bonne cuisine. Mais aussi peut-être, il y aurait depuis quelques temps… Et votre récolte ? »
— C’est qu’on a tellement eu peur qu’on a perdu nos paniers dans les broussailles ! fit Juliette, la plus jeune.
— Parle pour toi. Nous, on n’a même pas eu peur ! fit Luis bombant le torse.
— Il n’est pas question de laisser ces paniers toute une nuit dans les bois. Allez les chercher, remplissez-les et jusqu'au bord ! fit Mémé dont les lunettes glissèrent sur le bout de son nez. Mettant un œuf dans la main de Paul, elle ajouta : « Il est pondu de ce matin, donne-le au liéchi ! Le liéchi adore les œufs, il renoncera à… » conclut Mémé regagnant la fraicheur de sa cuisine.

— C’est qui le liéchi ? fit curieuse, la petite Juliette
— Il renoncera à quoi ? demanda le frère cadet.
— Je devrai vraiment lui donner en main propre ? s’inquiéta Paul l’ainé dont l’ardeur avait baissé d’un cran à l’idée de se laver.
— Ultra propres ! cria Mémé qui continua pour elle-même : « Braves petits gorets ! »


Suite de BUISSON ARDENT 1


Colibri
Membre
Messages : 137


Posté à 10h10 le 18 Mar 18

Si le silence n'était pas si éloquent,
Personne ne l'entendrait,
Personne ne le chercherait avec ardeur,
lorsqu'il est absent.

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