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Posté à 12h11 le 20 Feb 18
Petite liturgie d’été
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Doucement chuchoté dans l’ombre nacrée d’un coquillage
le friselis clair du clapot qui se voudrait plus proche…
ll nous raconte en grec les périples d’audacieux marins
qui fourniront demain la trame de légendes fabuleuses
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Plongerons-nous dans ces mouvements de sel limpide
Les algues sous la surface ont ensemble un roulis d’archets
que gouverne une inaudible symphonie tombée du ciel
Aux lèvres le goût de la mer inspire une envie de chanter
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Que je te prenne par la main courons dans l’arène
Le vent emporte le pollen que soulèvent nos pieds
L’air sentira l’étrange et dissonnante odeur de l’infini
analogue au baume dont on signe le front des morts
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Mais de parallèles pistes sombres jalonnant notre retour
parmi nos semblables, nous – anadyomènes – revivrons !
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Posté à 14h29 le 20 Feb 18
combien léger cet envol lyrique
En paysage grec, aux vibres d'un archet,
Ce pollen qui soulève les pieds
Semble les rendre plus légers,
Métaphore comme je t'aime discrète sous les pieds,
Intime tu te fais et discrète mais pas insoupçonnée!
Revivons dans l'ombre des coquillages
Et écoutons de Grecs adages,
Qui sur l'île se propagent...
L'arène encore nous en souffle le partage, MERCI!
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