Poésie 2018
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à Jean-Pierre Siméon
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Pâle et belle, la poésie sur son lit de feuilles-mortes
maquillée par les traits noirs des grands poètes « engagés »
qui méprisent bien sûr tous ces amateurs-poètes légers
en train de s’extasier pour la millième année devant des roses
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Allongée ainsi sur le dos on dirait qu’elle attend celui
qui aura l’audace - même si ce n’est plus le printemps ! -
de lui faire une ribambelle de petites âmes gracieuses
Oh ces yeux profond et mélancoliques lorsqu’on se penche
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sur elle comme sur une fontaine aux rêves - lesquels viennent
s’y tremper les ailes ainsi que des oiseaux là où l’eau ruisselle !
Et le coeur, ému, se sent battre, le coeur, plus vivant que jamais
tandis que quelque chose chantonne comme berceuse d’amour
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derrière l’Invisible pareil à une montagne d’infini sommeil...

Véridique et très beau
Merci

Bonne journée les ami(e)s

A vous aussi la journée sourit,
Qu'elle vous apporte airs réjouis,
Que s'éloigne de vos vers , le gris
De votre poésie on ne peut être qu'épris.
Que ivres, tes vers nous réjouissent
Tandis que de vous sourire des vers se tisse.

Toujours autant de plaisir à vous lire ici et ailleurs.

Conter la poésie avec ses tenants à bout tissant...nous montre la voix des sangs blancs...

Sangs blancs virent de la vie
Sangs teintés veloutés, du vrai
Apporté à la portée
Une porte d'entrée ouverte
Ne se referme su du semblant,
J'en suis forte aise!
Ici ne vire aucun semblant
Semblants impertinents.

Je ne connais pas Siméon, mais ceci parle avec "simplicité", d'une beauté immortelle et invisible, d'un au-delà sublimé par des mots choisis


Merci Lasource

Parfois tu me fais penser à Moreau du Mans, un gars avec qui je m'étais lié d'amitié.
Vous n'écrivez pas pareil mais je vous trouve des accointances ...

Le Roman du Mot me plaît autant...

Vous auriez fait la paire de maux aux laids.

Les gars de la Tour de feu étaient sympas, j'en ai brièvement rencontré parfois quelques uns... Mais c'était pas ma (dé)génération...

J'ai aimé connaître Jacques. Il y a des gens comme ça, qui comptent.

Ouais. Le sort est rarement juste avec eux. Merci de me comparer et voir des affinités avec son côté, euh, délicatement vieillot, sauf son respect, ce côté "tissu à fleurs de soie décoloré par le soleil"...ça met meuh ! comme dirait Maresèche...
Enfin, je prends ça pour un compliment. Quand on est un pôvre amateur provençal qui bafouille des vers, faut pas se montrer difficile...