Douceurs du spleen



Passe une fois, de temps en temps
Me voir, dans ma feinte retraite,
Viens à moi, ma vie est discrète,
Mon cœur gris de tous les autans !

Pense parfois vers moi ; prudence,
Surtout ne passe pas souvent ;
Improbable comme le vent
Je t’attendrai sans impatience.

Tes « au revoir » par-ci, par-là,
Profitent de longues semaines
A mon cœur cuit dedans ses peines,
Cuit jusqu’à mettre le holà !

A tantôt ; la vie est très courte,
Reviens bien sûr quand tu voudras,
Pour toi j’aurai toujours des draps
Et le meilleur coin de ma yourte !

J’ai rêvé souvent qu’on dormait
L’un contre l’une, et contre l’autre ;
Ces songes vains où je me vautre
Au souvenir que l’on s’aimait.

Oui merci

Oui ?

Si belle invite poétique!

Merci.

C’est délicieux tout ça !

Et mélancolique

Mais non ! Il est dans les jours gris
Des rayons de soleils furtifs
Qui chassent les miasmes aigris
Accueillant les voeux constructifs !

Beau quatrain, mais positivisme révoltant !
Point de rances relents à la mélancolie,
Et la fleur qui la pare embaume la folie :
L'ancolie est un spasme et l'amour est voltant.

Me voici révoltée par vos propos cinglants
J''essayais doucement d'ouvrir une fenêtre
Or, vous me la jetez sur le nez rudement
Je la ferme à présent et n'y veux plus paraître !

Vous jetez vos propos comme un chêne les glands !
- Dois-je dire oui-da, sans vous envoyer paître ?
Et qui, feignant la rage, entre nous deux mieux ment ?
Relisez mon poème ! et puissiez vous y naître !

c'est bizarre moi je vois de l'espoir dans ce poème :/

bonne journée

Ah ! oui, tu peux te marier avec Marcek !

Jaune bournée.

tu veux un bonbon tagada ?

T'es pas, tonton, flagada ?