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Aurorefloreale
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Posté à 07h08 le 22 Feb 18

tu as tissé ma toile

Tu as tissé ma toile
Avec le fil d'argent de ta chevelure,
J'ai rejoins l'Océan de tes yeux,
Combien fut beau ce tout, amoureux,
Tu suivais la carte de mes cambrures.

Je n'avais plus à craindre de gelures,
J'admirais fière ce corps , cette allure,
Une noblesse plein les yeux,
Un souffle de caresses, en ces lieux.

Le rêve d'antan s'est envolé
Il ne semble plus à ma portée,
Mais très vite , je l'ai rattrapé,

Et j'ouvre ton doux recueil
A tes stances qui m'accueillent,
Beautés au milieu des feuilles...





















Dieu comme on était tous deux heureux,
Un couple tant uni, amoureux,
Dans tes bras rien de fastidieux,
Le repère de simples gens heureux.

A cet amour à tout me suis abandonnée
A notre bonheur , me suis exaltée
De ta chaleur , me suis enveloppée,
Tu avais bien du caractère,
Rien ne pouvait être austère.

La tendresse présentée en présent,
Des moments tendres , bien dolents
Ou au contraire forts fulgurants,
Toute l'ardeur d'un bel amant,
Tu ne portais le nom de Tristan.

Je suis devenue peu à peu fleur,
J'étalais mes pétales en ton cœur,
Je brassais mon parfum dans ton air,
Mes cheveux d'argent ruisselaient
Et dans nos yeux des étoiles étincelaient.

On formait le plus beau des duos,
Sur mon dos , tu jouais du piano,
Tu comblais toutes mes courbes,
Tu étais mon essence , ma tourbe.

Tu sentais le bois de sapin,
Ta peau avait le grain du sable,
Ton corps était mon retable,
Tes bras étaient mon temple.

Combien heureuse ,dans tes bras,
Me sentant si bien à l'abri,
A l'abri de tous combats,
Prête à combien de beaux ébats.

A présent reste encore cette amitié,
Seule possible, pour les initiés,
Mon corps, toi seul savait le diriger,
A présent ,il se perd sans boussole,
Et s'abandonne à une rive créole.







Aurorefloreale
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Posté à 08h04 le 23 Feb 18

Rêve d'été,


En hiver , je rêve de l'été,
C'est une valeur ajoutée,
Cela permet de patienter
Et encore mieux se laisser aller.

Je cours avec envie dans les prés,
Je cherche où je vais te rencontrer,
Je cueille coquelicots et bleuets
Et je languis d'un air distrait
Ma vie je la souligne d'un trait.

Les brins d'herbe bruissent dans le vent,
On entend pousser les jets de la nature,
Le blé blondit dans la chaleur du soleil,
Le ciel rougit en son aurore née,
Tous les tons se sont assortis
Tandis qu'un tendre vent nous rafraichit.

Petits oiseaux présents en gazouillements,
Offrent mélodie à tue tête,
Quelques pensées sauvages font la fête,
Tandis que de gambader , je m'entête.

Pâquerettes s'enguirlandent
De par mes doigtas agiles,
Et je rêve tranquille
Dans un azur sans défaut,
Le blé attend calmement la faux,
Le paysan compte le grain sans défaut.

Dans la ferme se sent pain quotidien,
Se distribue la soupe chaude
Ainsi que les reines-Claudes,
Il faut prendre des forces,
Pour résister à la moisson

Combien ici de rêves réunis
Avec ficelle autour des gerbes,
L'hirondelle fend, gaie, l'air,
De regarder , il faut garder la manière,
Et savoir conserver belle la bannière.












Aurorefloreale
Membre
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Posté à 08h35 le 23 Feb 18

Y a t'il espoir?


Y a t'il espoir de pouvoir
Inscrire beaux vers au grimoire,
comment transcrire un Renoir
Quand dans le cœur , il fait si noir?

Que faire avec toutes ces ombres
Qui moirent encore sur les murs,
Comment retrouver belle allure?
Et combien ici il fait sombre!
Y a t'il espoir?

Il faut attendre renouveau,
Admirer, sortir merveilleux
Toucher, pour les sens de l'amoureux
Et recommencer à nouveau...
Y a t'il espoir?


Pierre
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Posté à 10h23 le 23 Feb 18

les ombres et la caverne et Platon tonton tontaine


Aurorefloreale
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Posté à 10h42 le 23 Feb 18

Heureuse de vous retrouver présent!


Aurorefloreale
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Posté à 13h08 le 02 Mar 18

De dentelle l'étoffe tissée,
Arabesques ici placées,
Point de plis,
Le tissu lisse,
Rien ici se plisse,
Point ajourés et ciselés,
La robe est aérée,
Suffit de l'enfiler
Pour élégance trouver,
Des regards étonnés,
De la joie retrouvée
En ambiance d'été.


Aurorefloreale
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Posté à 08h02 le 06 Mar 18

Joie! Ce matin ils ont chanté,
La proche fin de l'hiver,
Nos cœurs sont enchantés,
Les bourgeons sont gonflés de sève.

Ce chant m'a, de nouveau bercé
L'aurore à nouveau née
Sort de son écrin de mousse
Et en nous le printemps pousse.

De jeunes pousses s'élèvent vers le ciel,
Et sortent de la ruche les abeilles,
Les noisetiers apportent premiers pollens
Et dans la ruche se nourrit la reine.

Le premier vol nuptial de la reine,
Tous les bourdons s'affolent dans l'air,
Combien beau est ce mystère,
Unique vol sur cette terre.

Commencent à travailler ouvrières
Et continuent à nourrir , nourricières
Tout s'agite en leur chaumière,
Au revoir au rude hiver!


Aurorefloreale
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Posté à 11h08 le 12 Mar 18

VENEZ JE VOUS EMPORTE EN MON ATELIER!

Venez , je vous emporte
Dans mon atelier pour divaguer
en de doux flots à notre portée,
Je m'en réjouis d'avance
Je vous attends avec prestance,
Venez tous à tous vents
Et chantants de tendres mélodies
A étaler ici !

L'ambiance est prévenante
Et l'hôtesse accueillante,
Elle use de son charme
Mais non de ses larmes.

toujours elle vous acclame
Et applaudit vos vers
Laisse de côté les misères
Et accueille la terre entière.

Sous un air débonnaire
Le regard vif plein de bons airs,
Elle vous attend en ouvrant les paupières.
Son cœur toujours attentif et vif
Surprendra votre lumière
Qui si belle éclaire le sentier
Recouvert de votre poésie,
Dès lors , a vous lire à nouveau , elle sourit...



Aurorefloreale
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Posté à 08h31 le 13 Mar 18



Printemps,

Il chante son été,
A dormi à poing fermé,
J'entends le gazouilli
De l'oiseau ravi!

Primevères et hyacinthes
Posées en parterre,
Colorient le jardin
simple et non hautain,
Chaque fleur apporte son teint.

Ici dès le matin, point de chagrin,
Bourgeons gonflés prêts à éclater,
A apporter le fringant vert,
Et ses mystères.

Eglantine en ces matines
Mon coeur décline
Des mots d'ardeur
Venant du coeur!

La mousse se fait douce,
La nature belle pousse
La muse des sous bois
Fait gentiment le guet.

Et comme l'air est frais
Dans l'aube à peine née,
Frémissements en suspens,
Le printemps s'éveille lent.

Quelle majesté
En ces branches pendantes,
Souplesse d'une danseuse
S'épanouissant harmonieuse.

Que de beautés à contempler,
Nous ne sommes déshérités
Nature se trouve fécondée
De graines essèmées.

Allons de l'avant
Rejoindre le sentier
De notre amitié
Où on s'est rencontré.

Juste quelques pas
Sans falbalas,
Point de débats,
S'allonge le pas.

Imprégnée de la vie,
Se soulignent les envies ,
Espérances à l'horizon
Et pamoizons.













Aurorefloreale
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Posté à 10h23 le 14 Mar 18

Réflexions

Au vent des turbulences
Se cache la souffrance,
Triste , elle danse
Une danse du sabre,
Près du tronc d'arbre.

Elle l'entoure et l'étouffe
De son ardeur précise
Qui la douleur incise,
En ses veines tortueuses.

Mais l'espérance s'accroche
En de ferventes croches
La portée se reconstruit
Au loin des délits

Le cœur s'en trouve consolés
Et la prière hardie a réponse
Dans un nouvel absolu
De celui qui a cru!

La vie est guirlande
Où se succèdent épines et fleurs
En une œuvre majeure,
Eloignée des pleurs.

L'ultime prière
Est concédée,
S'ornent les pensées
D'un liseré argenté.


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Posté à 18h14 le 14 Mar 18

heureux


Aurorefloreale
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Posté à 18h20 le 14 Mar 18

Un beau sourire en récompense, merci! clindoeil


Aurorefloreale
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Posté à 08h45 le 16 Mar 18

Décor

Décor de printemps
Se soulignant,
Vagues tumultueuses
De sèves débordantes!

Eclairance en ambivalance,
Transparence de l'opale
Passage d'un nuage pâle,
Certitude de rais de soleil

La vie se réveille
Se prépare
Il est déjà tard,
Se farde la rose.

Parole en prose
J'appose
Délicat doigté
S'est posé

La page décorée
De traits abondants,
Cœur fervent en débordée,
Phare en flots allumés

Se distingue
Une vieille carlingue
Moteur fatigué
Traces laissées

Paquebot lui se fait beau
Passagers en dérive,
Se suit la rive
Moteurs éteints

Vagues en tourmente
Comme l'amante
Prévenante,
Attente

Sur le quai
Les projets,
Des reflets dans l'eau
Du moire près du bateau

Se promènent idées
Pensées flirtées
Souvenirs abandonnés
Rive délaissée

Survivance
Des absences,
Abandon de présence
Un nuage passe

Dans la glue une trace
Une boue de larmes
Une alarme
Sirène


Aurorefloreale
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Posté à 08h54 le 19 Mar 18

Dans la clarté,

Dans la clarté du jour levé
Passent mes idées fécondées,
Surgit la lueur du matin
S'entament doux refrains.

Se rapprochent les destins
Entourés de ce serein
Que l'on atteint
En joli teint.

Se gazouille la vie tenace
Dont on suit les traces
Sans aucune menace,
Elle s'imprime la trace.

Le soleil au Levant
Se fait doux , prévenant
Contraste , se forment ombres
Et se gonflent poumons
Se tournent les talons.

L'abeille travaille
Récolte le bon miel,
Sur fleurs de noisetiers
Il nous est apporté...

Papillons volent légers
Approche du printemps,
Approche de doux vents,
Que se chante le printemps!

Chaque matin nouvelle offrande
Accordée par le temps,
Bienveillance
Accordée par le temps
Chaque nouveau matin
Un autre refrain
Alternance
Et survit toujours la prévenance!



Aurorefloreale
Membre
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Posté à 12h26 le 20 Mar 18




viens doux printemps,
Je t'ai préparé un doux temps,
Je t'accorde de mon temps,
A toi je suis fervente
Comme une douce amante.

Je caresse tes pétales
Je refais un festival
Je te prépare pour le bal
J'orne tes frondaisons

Des fleurs de saison,
Crocus, jonquilles et hyacinthes
Dansent dans ton enceinte,
Une merveille de corolles
Epanouies , à peine en fleurs.

Que cascadent les beaux jours
Retour à la célébration
Avec grande passion
De l'amour protégé

L'amour se fait léger
Et on y donne la priorité,
Quelques frivolités
Pour fantaisies
Et allures en poésies.

Le sentiments se recréent
Ils en ont la faculté,
Se développe l'amour
Aux accents de " toujours ".

Et que chante le pipeau
Sur la surface irisée de l'eau,
Que se reposent les marmots
Et que s'inventent nouveaux mots...

Pour honorer l'amour
Honorer son retour
Avec ardeur , jolies fleurs
A retenir contre soi, bonheur

Je me souviens de toi par mon cœur
Je te détaille avec bonheur,
Ma corolle s'ouvre
En jolie fleur

Fleur prête pour l'amour
A suivre ses détours,
Je m'éloigne de ma tour,
De l'amour, espère le retour.

Par magie , je l'aperçois
Au dessus de tous les toits
Je lui indique la voie
L'appelle de ma voix.

Il porte le nom de toi
A en lui cette foi,
Sans abandon de moi
Je n'abandonne cette foi!

Un cri dans le désert,
Un cri au delà de la terre,
Un cri dans l'Univers
Au loin qui se perd...

Mais toujours je vais vers
Ce coin de la terre
Qui fait tout mon Univers
Je prie et encore espère!






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