Spontanément
.
Ah ! J’aurais voulu que mes poèmes fussent
une explication d’aurore vert et or
à la senteur nacrée d’huître fraîche et de caféier fleuri
sans peines ni souffrances personnelles
sans langage tristement éteint ni cendreux
Qu’ils résonnent des échos d’une mort aussi vide
et plus insignifiante que la cella vide du Temple
.
On entendrait mon murmure en un triple
pianissimo à peine distinct du silence
Chacun croirait à la scansion secrète
de son propre coeur comme si
le clapotis des vers venant et revenant
vers le sable facile à graver était la Mer
dont le facile ressac assombrit le miroir lisse
.
C’est que le langage seul au matin
propose le véritable périple
puisqu’il se figure en l’unique nef
capable d’incarner la pensée
avec son horizon ensoleillé d’émotions
– amour étonnement haine chagrin – sans lequel
aucune vie n’est capable de se connaître et reconnaître

Je ne sais dire pourquoi je vibre tellement aux échos quee m'apporte ce poème qui en moi, celui qui résonne, si tôt, le chant de l'amitié. Il s'entonne
Et le temple s'en remplit, sans que cela ne m'étonne,
Tandis que dans l'air le vent tonne
Si fort qu'il me chasse de mon fort, de mon temple
Pourtant si ample , il m'enferme si fort,
En une ambiance de réconfort,
Aurore, comme fraîche , je t'adore
De me fournir tant de surprises , sorties d'un écrin en contre fort!

ah je voudrais bien n'avoir d'autre souci

Moi-aussi, Violette, j'aimerais bien que tu n'en aies pas d'autres, mais hélas... je ne puis que t'envoyer voeux et bonnes pensées pour 2018...

L'émotion, le langage et le spontanément
Et pour la poésie, le caféier fleuri,

merci

Délicieux le parfum des caféiers ! Tu connais ?

de suaves vers à la prenante odeur de l'aurore et aux tons ors pour magnifique décor sans souffrances et sans absence , l'inspiration laissée par une jardin exotique ou s'exhale l'essence suave d'un caféier des îles , en autres contrées!
autres contrées que tous aspirent à aborder...

Un brin de nostalgie aux couleurs de l'émotion qui chante sur l'horizon d'un matin à renaître...

Je ne connais pas l'odeur des caféiers, mais le murmure de tes vers parvient jusqu'à mon oreille.

N'est elle pas proche de celle de l'osmanthus ou de la fleur d'oranger? Cela m'intrigue fort!