Sur un sentier lointain
Un jour il fut un chien
Le chien de Baskerville
N'ayant plus rien d'humain
Son maître un fou-savant
Ayant manigancé
Une histoire sordide
Le tenir affamé
Le lâcher dans la lande
Les soirs de grande lune

D'un ingénieux stratège
Il lui fit les yeux verts
clignotants dans le noir
Les crocs baveux, grincheux
Grondant dans la nuit noire

Il hurlait à la lune
Du haut de son rocher
Et lorsqu'un passager
Isolé dans la brume
Passait sans s'y méprendre
Il courait affamé
Se jeter sur sa proie
Innocente victime

Le soir à la veillée
Il fit sa renommée
Dans les sombres chaumières
La lande fut l'objet
d'un lieu ensorcelé
Ne pas s'égarer des
sentiers et des chemins
Sous peine de sombrer
Dans des sables mouvants

L'on vit enfin paraitre
un homme en cape noire
Casquette sur la tête
Mystérieux et secret
Il trouva la clef de
cette histoire sordide
Et d'un coup de fusil
Tua l'animal fou

L'histoire enfin prit fin
Et le calme revint
La lande retrouva
Son calme légendaire


Aux nuits de pleine lune
Si l'on tend bien l'oreille
Le chien de Baskerville
Hurle parfois encore
Sur le rocher là-haut

La lande reste déserte !

un talent de conteuse !
poésie en +

Ah ! une courageuse qui s'aventure vers "la lande" ! Merci Anémone !

Toujours aussi friande de légendes dans les bois, ensorcelés , hououuuu, j'ai peur ,je tremble , je prends mes jambes à mon cour ,
Je vois là bas très loin deux yeux qui me scrute, vé t'il bondir?

Ce n'est pas élémentaire mon cher Watson!

Merci Pierre d'avoir lu !