Salus
Membre
Messages : 6951
|
Posté à 20h32 le 17 Nov 17
Impréhensible
Non que le mot mal-né ne désignât
Une étymologie aléatoire,
Absent, en deçà de l’oc, mais notoire,
D’aucune contrée où nul ne régna,
Le terme, en son abstraction péremptoire,
Relèverait d’un grand vide auvergnat,
Oui, s’il n’était rien de ce qu’il nia
Ainsi qu’en un rite interrogatoire,
Hors d’une hégémonie, ô seul pontife !
Le pariétal parfum, même hiéroglyphe,
Fait l’imagination vive où s’endort
La brève solution, d’être une attente
Claquemurée au château qu’on dit fort,
Une porte en préhistoire latente.
|
Salus
Membre
Messages : 6951
|
Posté à 20h33 le 17 Nov 17
Tiens, je l'offre à Sylvain, cui-là !
|
|
Posté à 20h34 le 17 Nov 17
le grand vide auvergnat c'est moi
|
|
Posté à 21h08 le 17 Nov 17
hoooo ! un cadeau rien que pour moi ...
merci ...on m'avait jamais offert un poème ...c'est chouette ! maintenant faut que j'essaie de le comprendre ( je suis un diésel je mets longtemps à démarrer ) ... va bien me falloir 20 ans ...tu as le temps là ? moi oui ...
Bises Violettine
|
Salus
Membre
Messages : 6951
|
Posté à 21h22 le 17 Nov 17
A Violette :
J'ai vu du vide moins plein
Que toi, d'amour et de spleen,
Des vides creux, nus d'absence,
L'impalpable et la béance !
|
Salus
Membre
Messages : 6951
|
Posté à 21h27 le 17 Nov 17
A Sylvain :
Si tu aimes autant comprendre, va plutôt lire les "PPPF" n° 5, j'y explique - pour une fois - un texte !
(pour celui-là, 20 ans, ça va être juste)
|
|
Posté à 21h29 le 17 Nov 17
ha ça c'est bien envoyé alors !
j'ai pas de temps a perdre merci bien !
|
Salus
Membre
Messages : 6951
|
Posté à 21h37 le 17 Nov 17
Oui,oui, on est pas obligé de perdre son temps à me lire, heureusement !
|
|
Posté à 21h46 le 17 Nov 17
c'est pas ce que je voulais dire ...moi aussi je vais devoir faire des pppf pour me faire comprendre ....
bah ...pas grave tout ça je te lis par plaisir le reste on s'en moque non ?
|
Salus
Membre
Messages : 6951
|
Posté à 22h03 le 17 Nov 17
OK !
(Pas de lézard)
|
|
Posté à 22h08 le 17 Nov 17
L’ Impréhensibilité de l’être
J’avais jadis un château
Tilleuls Jusqu’à la rivière
Où le soleil allumait
Un rêve extraordinaire
Que je ne fais plus jamais
Depuis qu’avec ma sorcière
Je drague le caniveau
Où rigolent mes molaires
Jadis je fis le vieux beau
Je vais le faire à jamais
En plongeant dans la rivière
Où viennent se rallumer
D’impréhensibles (...lolos)
Rien de sacré ne se perd
J’avais jadis un château...
Ors, vos reflets m'exaspèrent !
|
Salus
Membre
Messages : 6951
|
Posté à 22h17 le 17 Nov 17
Tous ces rêves beaux :
Châteaux en Espagne !
- Que Dieu nous épargne
Les nymphes des eaux !
|
|
Posté à 22h41 le 17 Nov 17
j'avais écrit "lolos"...Dans le feu de l'action, puis j'ai réécrit "mieux" et aussi mieux pensé "c(h)ristaux", le h venant jouer son impréhensible aspiration...
|
|
Posté à 09h54 le 18 Nov 17
Impréhensibilité du langage :
Les Inuits ont cinquante mots pour désigner la neige.
En ont-ils un seul pour la canicule ?
(sachant que notre préhistoire commune était en Afrique)
|
Salus
Membre
Messages : 6951
|
Posté à 18h00 le 18 Nov 17
Les canicules m'emballent...
|