Salus
Membre
Messages : 6936
|
Posté à 16h22 le 19 Oct 17
Fauve lyre
« Que ton vers soit la chose envolée
Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée »
P. Verlaine
Solitaires quelques fous
Cherchent acharnément que,
Fors la faim, la mort, les clous,
Naisse une rose d’un manque…
Le poète apprivoisé !
Ménestrel de compagnie,
De tout temps a pavoisé,
Fier d’un fard que muse nie !
Ternis d’un art convenu
Vos grands airs, en somme éthiques,
Chantent les – qui l’aurait cru -
Métaphores domestiques !
Pauvre esthète un peu précieux,
D’une érudition mondaine
Tu prétends atteindre aux cieux ;
Ton azur au sol se traîne !
Phénix orphique des rimes,
Feu, ton ramage renaît
Dans les cendres de nos crimes
Littéraires, s’il en est !
L’appel, au brasier des proses,
C’est la fange ou c’est le vent,
Mêmes flammes, mêmes choses,
La poésie est devant !
Où l’oiseau tombe, là-bas,
Décroche et se mue en flèche,
Zigzaguant aux catalpas
Pour la mouche qui l’allèche !
Pour parfaire à cet envol
Sous ses ailes l’on s’élance,
Loin des vagues, loin du sol,
Dans l’éther et le silence.
|
|
Posté à 16h30 le 19 Oct 17
Tes vers s'envolent plus que jamais !
|
|
Posté à 16h37 le 19 Oct 17
Fauve lyre pour lire le délire de l'envol dans l’au-delà...
Le fil qui coud tout cela se voit à peine...
|
Salus
Membre
Messages : 6936
|
Posté à 16h44 le 19 Oct 17
Merci à Marcek, fidèle lectrice, ainsi qu'à Tonin, que je croyais fâché...
|
|
Posté à 16h57 le 19 Oct 17
|
|
Posté à 17h00 le 19 Oct 17
Salus
Je me fâche rarement...seulement après avoir envoyé mon pamphlet...et si on ne dit pas que j'ai raison
|
Lili
Membre
Messages : 298
|
Posté à 17h12 le 19 Oct 17
Parlons peu mais poésie
Fauve venir te lire
parcourir monts et vaux
Ne rien ensevelir
En chemin muse ici
A l'abri du chaos
|
Salus
Membre
Messages : 6936
|
Posté à 17h18 le 19 Oct 17
Quand Lili m'a lu...
|
Lili
Membre
Messages : 298
|
Posté à 17h26 le 19 Oct 17
... la lumière s'allume en miettes, allumettes
|
|
Posté à 22h23 le 19 Oct 17
Vous lire, Sieur Salus
Puis se maintenir coi
A n’en plus savoir quoi.
Se sentir si minus !
|
|
Posté à 22h28 le 19 Oct 17
De même sentiment que vous Dame Oxalys,
Lorsque j'ai lu Salus , soufflée, je me rencogne
Et que faire de plus, sinon jeter des lys
Sur de sublimes vers qui tapent et qui cognent !
|
|
Posté à 22h34 le 19 Oct 17
PS : lorsqu'on a été tapé et cogné, d'ailleurs, les pétales de lys macérés dans l'huile, atténuent les ecchymoses !
( Marcek, ton humour de potache va te déconsidérer aux yeux de Salus !
Voilà ce que c'est que de faire des cures de rajeunissement !)
|
|
Posté à 22h51 le 19 Oct 17
Et d'ajouter : lorsqu'on est arrivé tout en bas de l'échelle des valeurs, on n'a plus qu'une chose à faire : se prendre par la main et tâcher, cahin caha, de regrimper quelques échelons....
Signé : Dame Oxalys
(Aux oubliettes des petits poètes)
|
|
Posté à 06h12 le 20 Oct 17
En général les petits poètes humbles ne mettent personne aux oubliettes, ils apprennent de tous,
Et qui donc est grand ou petit en poésie, cela se discute tant!
Le poète fort inspiré ne s'occupe pas de ces considérations , il est en envolée lyrique comme Salus!
|
|
Posté à 08h24 le 20 Oct 17
Signé : Dame Oxalys
(Aux oubliettes des petits poètes)
C'était, bien entendu, mon paraphe autodérisionique et humouralitaire.... Vous l'aurez compris, Salus et Marcek...
Aurore ne loupe pas une occasion de contredire chez moi ce qu'elle applaudit bien fort chez les autres...
Allez savoir pourquoi !
|