ça n'a aucun rapport, mais, preuve que je te lis depuis un bon moment, peux-tu reposter ou m'envoyer en privé ton texte sur "je ne suis rien je ne vaux rien" etc ?
je l'avais adoré mais je ne le retrouve plus...
domine le tout de " ces riens du tout " Tout forme un tout, d'amour on deviendrait fou...Je sais , cela ne te concerne pas , tu vas me dire mais un autre ou une autre comme tu voudras.
Tu te déclare rien du tout et ce rien me paraît beaucoup!
"Pourquoi tu te baisses ? Laisse les choses
Venir à toi . Est-ce le temps qui te presse ?
Tu ne sais pas qu'il se dressera contre toi
Si tu ne lui laisses pas faire seul sa loi ?
Pourquoi tu ramasses tout ce qui tombe ?
Même l'ombre se plie aux rayons du soleil .
C'est pareil . Toute vie naît et succombe .
Tout s'embrasse et se comble à merveille .
Pourquoi ton coeur à toi est en dentelles ?
Pourquoi il appelle aussi souvent l'amour ?
Et tes journées ? Pourquoi font-elles le tour
De mes nuits, les baignant de ton émotionnel ?
Pourquoi tes réponses ne me parviennent pas ?
Pourquoi tu renonces ? As-tu peur que vienne
Le temps où mes heures ne seront plus à toi ?
Pourquoi je m'enfonce quand je suis aérienne ?
"C'est à la lumière de la lune que l'on voit le mieux la vie qui se cache et chacune d'elle s'attache à montrer son costume comme couvert de gouaches aux couleurs stellaires . Les lucioles qui volent écrivent dans le ciel des airs sans paroles que l'on suit du regard . Ce sont des partitions faites à l'envolée, envolées de hasard. elles sont en cadence et bercent doucement la nuit. La nuit qui se prépare . La séance commence . Chaque vie à sa place fait face à la chasse . Qui ce soir terrassera l'ennemi et qui sera dévoré sous la lune accrochée ? Les grenouilles démarrent, quittent leur nénuphare et bondissent d'un coup à la même mesure . Un tempo que vont suivre en esquadrille sûre, des nuées de moustiques que les hibous capturent. Les aquatiques alors tendent leur corps et arborent des piques cruellement dessus . Un serpent en coulisse glisse et frappe . Une étape de moins à franchir pour le mulot distrait et ses jeunes a venir . Une étoffe laiteuse vient déranger la lune et en une seconde plus aucun bruit ne filtre . Le silence se sonde sans qu'il n'y ait d'arbitre . En profitent les loups pour s'abreuver bien vite. Quand la lune revient il ne reste plus rien . Il faut que ses rayons détendent la pression .Une brise impromptue fait balancer les toiles qu'ont tendues les épeires pour danser le final .Les papillons de nuit vont s'y perdre et vivre une soirée létale tres bien organisée . Une biche égarée, seule, tape des sabots comme pour remettre un ordre dans un sens qui lui échappe. Elle s'échappe à son tour, il y a, aux alentours des fauves qui captent son odeur en retour . Sous chaque pierre la vie affamée attend de pouvoir sortir . Le pire va se faire voir. Qui veut manger sera mangé . Qui veut vivre mourra pour laisser vivre . La brutalité peut surprendre mais la douceur du tableau va nous rendre plus beau le geste qui tue . Ainsi, la vie se prend pour se donner à la clarté de chaque lune . La lune est témoin et ne dit rien car elle sait que cela est vital et.... inévitable ."
"Que baignent tes paysages de lenteurs. Assiegés
De cette moiteur qui me trouble et qui me tenaille.
Je n'ai plus que quelques écailles et ton coeur
Les met a l'honneur .
Que daignent tes colombages soutenir de leur
Plein gré, mon âme que l'amour soulage quand
Elle sait qu'elle ne peut aimer . Ses vaines envies
D'aimer et ses vies de vaines aimées .