Anathème



Les compliments te font insulte,
Et tout plaisir simple est proscrit ;
De soi, l’élémentaire culte,
Pour toi, c’est comme hébreux – sanskrit -

Suivie - ô ! Cruelles instances,
Par le fantôme toujours vif
De ton enfance, tu te tances
Sans cesse, au regard abusif

Qu’émet l’iris, de sous la stalle
De tes Osiris intérieurs !
Coupante et pure est l’eau cristale
Aux yeux qui se voudraient rieurs,

De ces larmes, perles trop riches,
Ensemençant l’affreux jardin
Dévasté (terre écrue et friches),
Où règne un hideux ragondin

Rongeant le grain l’orge et l’ivraie,
Et le chant cassé de ta voix,
Tout entière à ces dents livrée ;
Clouée ! Un immense travois

Traîné, jas lourd de ce sang d’ancre.

Il me faut toujours quelque effort pour lire vos (tes ?) poèmes mais la récompense vient alors. Enrichissant et l'encre à peine sèche de mon commentaire j'ai envie de poétiser : le bonheur des mots.

Merci, Saintes ! (oui, oui, tutoyons-nous !)

Un sang où s'arrimer...

C'est cela même.

oui, j'aime.

Bon, c'est vrai, on meurt d'envie d'écrire après avoir lu Salus, mais manque de bol, on se retrouve à écrivoter pitoyablement !
Mais bon, toute honte bue, on se lance quand même !

houla, je n'ai jamais honte quand je ne suis pas meilleur qu'un autre..!!
Il m'arrive même d'être relativement content de moi.
Mais content ou pas content, la route est longue pour s'améliorer.

Comme c'est bien vrai,
Sur tous les aspects
Cela appelle notre respect
faisons nous donc concrets
Sans attendre plus longtemps
Essayons d'apprendre
Sans plus attendre!

Lancez vous toutes et tous
Aux belles traces d'Orphée ;
Roi de Thrace, aède fée,
Et d’Eurydice l'époux.