Retour encore de l’automne
L’été a donc déjà vieilli
Pâle soleil Ciel qui moutonne
Et coeur de regrets assailli
.
Comme les feuilles tourbillonnent
En jonchant les sentiers anciens
De bleus feux-follets papillonnent
Spectres de ceux qu’on aimait bien
.
Autour des souches champignonnent
L’oronge et le bolet-satan
Et les mycènes à pied jaune
Qui ne sont pas grecs pour autant
.
Cachés dans les vignes chantonnent
Les grives et les vendangeurs
On entend qu’à l’horizon tonnent
De lointains éclairs de chaleur
.
Nature que rien ne raisonne
Tantôt baume et tantôt poison
Sans s’émouvoir menace ou donne
Ainsi dans la même saison

Une belle saison aux parfums de
champignons, châtaignes, raisins, noix pommes et poires, de quoi confectionner des tartes ; soupe de potirons et autres mets délicieux !

Saison de mille feux
pour le regard heureux

Par les longs soirs d'automne
Dans les sous bois tranquille
J'irai

J'écouterai crisser
Dans le tapis feuillu
Mes pas

Pourpres et mordorées
En rondes monotones
Tourbillonnant aux vents

Les feuilles s'abandonnent

Avant les grands frimas
Les oiseaux migrateurs
Sillonnent vers le Sud

Par les longs soirs d'automne
Au feu de cheminée
J'irai

Me réchauffer tranquille
Rêvant

Machajol
8/2015

comme l'automne réchauffe les poètes et leurs poèmes ,à eux merci!

Je dis rien pour pas faire de bruit, Marcek médite.

J'ignorais que Marcek était ton éditeur/éditrice... Tu es gâté.

non!! je suis encore bon!!

Mais oui!

ah! heureusement qu'il y en a qui ont les cieux, emphase des trous.

En phase , Mes trous de mémoire se bouchent...Je ne retiens que le bon
qui ne fait faux bond!
A chacun ses phases d'extase...

Encore une fois, mes commentaires, toujours pertinents, du moins aussi pertinents que ceux de Pierre, ( allons, un peu d'auto-satisfaction !)oui, encore une fois , sont partis en fumée !

Marcek, retourne à tes haricots et à ton coulis de tomates, laisse les gens sérieux entre eux !

Tu sais ce qu'ils te disent mes commentaires????

Mon ami, mon ami, ne vous emportez pas
Je sais bien qu'à vos yeux, Ö déité superbe
Nous rampons comme vers qui se traînent dans l'herbe
Et j'essayais d'un peu me hausser au soleil !

Je voudrais, au milieu de nos divagations, dire quand même que cette saison ambiguë est celle que je préfère et que ce poème "me parle" au creux de l'oreille, j'y penserai en foulant les feuilles mordorées des jours prochains...