Neige et vestiges
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Nuage migrateur
sur le paysage posé
comme un clan d’oies sauvages
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la neige endormie
dans son plumage d’aube
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Hâtons-nous vers la maison
entremêlant nos traces
jusqu’à la chambre chaude
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Aux fenêtres ont fleuri
les vitres de givre
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Demain reviendra
avec ses couteaux de sang
sa transparence retrouvée
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et sa solitude
où tremble un visage ancien
Oh solitude quand tu nous tiens
Que de visages, semblent incertains
Et le destin de chacun transperce
Le miroir, d'un visage d'antan
Qui traverse le reflet de celui-ci
On se prend à en être épris
On s'agrippe ,en un éclat constant,
Alors le sang répandu, versé
est récupéré en ciboire doré
Et de ce sang , un suaire est immortalisé!
Mais non, ce Maurice Carême là est très chouette... Je parlais des lames de Pierre, qui écrit des "épithralames" ! Je ne suis pas réellement vexable, de toutes façons.
Pierre a toujours la lame aiguisée...c'est pour ça qu'on l'aime et pis tu me fais rire :p
Lasource, j'aime ce que tu écris...tes images me parlent beaucoup sans que je puisse toujours expliquer le pourquoi de l'effet mais je pense que tu comprends...:-)