Fin des temps




L’hécatombe commencée,
Tout est dit !
Rien n’y fit,
La folie était lancée !

Que penser du sang versé ?
Nulle offrande
Ne le rende
A ce grand corps transpercé ;

De l’ovale orange et rouge
Le couchant
Dit le chant ;
Tout est tapi, rien ne bouge…

Sous la courbure des cieux,
O planète !
Je regrette
Ces temps anciens et précieux

Sans hégémonie humaine,
Ces fouillis
Inouïs,
Riches d’exister sans haine !

C’est un monde immense et franc,
Là, qui sombre
Sous le nombre
Du petit bipède blanc.

Rien ne cesse, à ce carnage
De malheur,
Toute fleur
Est un soleil qui surnage.

D’un miraculeux hasard,
Indistincte,
S’est éteinte
L’ère horrible du lézard ;

Plus méchante et plus vorace, 
D’un instinct
Incertain,
Les nouveaux rois : notre race !

Mais que tout nous soit féal,
Si l’on règne
Sous la teigne
Grouillante en cet idéal...?

Au bon plaisir de nos tombes,
Pâle et sûr,
Ce futur
Disparaîtra sous les bombes.

D’aimer - précaires amours -
Il nous reste
Ce céleste
Attribut des derniers jours.

L’hécatombe commencée,
Tout est dit.
Rien n’y fit.
La folie était lancée...

C'est le grand mystère de la création
Depuis que les temps ont commencé
Ils n'en finissent pas de se terminer
La matière et l'espace c'est kif-kif
Puisqu'il paraît que tout est relatif ...
Pour le bipède il n'y aura pas d'exception

Comme toujours ! Au plus bas la haine, au-dessus, l'amour !
Où l'on reparle de l'ombre et de la lumière .

Au commencement était le début...
Puis, jusqu'à la fin, tout se termina !
Mais l'Esprit flottait (comme l'anima) !
Et l'espace était, simplement, sans but.

...Mais il n'est ni bas ni haut,
Et quelque ombre projetée
Que tant de lumière étaie
Au dieu-contraste équivaut !

Je ne sais pourquoi je vois des strates, des étages, des feuillets !

Ne doutant pas de l'Homme, je ne désespère jamais.
C'est sans doute mon fond chrétien...

Pour Marcek :

la strate à gemmes ?

(je l'ai déjà faite, non, celle-là ?)

Pour Pierre :

(...) et sur cette pierre je bâtirai mon église.

Tu en as de la chance, moi, je n'ai pas de fond !

Je rejoins Pierre dans son espoir !
Salus, la strate à gemme !
Cet esprit me confond !
Pas de fond, dis-tu ?
Mais nous avons tous un fondement !

"... Mon unique culotte avait un large trou..."

"C'est long, l'éternité!
...Surtout vers la fin!"

C'est vrai mais les rêves restent toujours!!!

"C'est long, l'éternité!
...Surtout vers la fin!"

Ça, je crois bien que c'est de Kafka !