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Posté à 17h41 le 14 Jun 17
Tout ce qui est à nous n'est que le fruit d'un échange, d'un troc, finalement nous n'avons rien, hors la vie. Et encore… Est-elle véritablement à nous? Ceux qui nous aiment n'ont-ils rien à y voir? N'ont-ils pas leurs mots à dire? Peut-on faire de notre vie ce qu'on veut, au risque de peiner celle des autres?
Nous appartenons-nous vraiment? Totalement?
C'est un peu le sens du regard que m'a jeté hier, juste avant que le soleil ne passe derrière le grand frêne en haut du coteau pour faire sa nuit, le merle qui s'était perché sur la plus basse branche du cerisier.
Pensait-il encore y trouver des cerises? je ne sais pas. Mais il était, étonné. Comme perdu dans ses réflexions il se posa dans l'herbe à quelques pas de moi et me découvrit. C'est là qu'il me jeta ce regard interrogatif.
J'avoue ne m'être pas préparé à ce questionnement, en tout cas pas à ce moment là.
C'est qu'à des questions comme ça faut y réfléchir à deux fois avant de suggérer une réponse.
C'était la fin de journée, je sirotais ma "rince cochon". Je dois dire qu'il faisait chaud que j'avais terrassé une partie de la journée et que je l'avais bien méritée. Même ma femme était d'accord sur ce point. Alors les interrogations sur la possession d'un merle même pas foutu de voir qu'il n'y avait plus de cerises sur un cerisier, je regrette mais vous voyez ce que je veux dire…!
Non mais c'est vrai ça à la fin! Vous êtes là tranquille à rien demander à personne et l'autre pèlerin qui se ramène avec des questions à se mettre la rate au court bouillon!!
Ceci-dit, pour être tout à fait franc, il ne fit pas de bruit et disparu presque dans l'instant.
Alors, je finis mon verre et avant d'en envisager un second je me demandais si une fois bu, il serait quand même ou encore à moi.
Les merles faut se méfier, c'est sournois.
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Posté à 14h06 le 16 Jun 17
"...Oui mais il parle aux oi-seaux o ooo..."
Dis, 8°5 la rince-cochon ! tu nous raconteras comment, après le deuxième verre, tu danses avec les chevaux ou tu murmures à l'oreille des loups ou le contraire ? ...
Sur la façon, j'aime bien le style, comme d'hab ; sur le questionnement existentialiste, bah, c'est un problème de verbe, une erreur qui est devenue une faute : d'ailleurs, l'autre, avec sa tête de mort dans la main dit bien "être ou ne pas être" et non "avoir ou ne pas avoir". Quant à s'appartenir... même notre corps est empli d'une foultitude de corps étrangers qui ne sont pas véritablement nous
Santé Pierre !
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Posté à 23h22 le 19 Jun 17
Pierre ! Plaisir de te revoir ! Et de constater que tu n'es pas terrassé par tes terrassements !
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Posté à 10h32 le 26 Jun 17
Lo... oui, j'écoutais il y a peu un type très calé sur la flore intestinale...
Marcek, non il me reste encore un peu d'énergie...
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Posté à 14h01 le 26 Jun 17
Pierre, puisqu'on parle d'intestins je ne saurais te conseiller de livre plus rigolo et instructif que celui-ci :
"Le charme discret de l'intestin" de Giulia Anders
A savourer pour le bien de son corps !
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Posté à 13h26 le 17 Nov 17
Tu l'as lu, Pierre ?
Parce qu'enfin, je me décarcasse à enrichie ta culture, et je voudrais bien un retour!
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Posté à 13h43 le 17 Nov 17
Tiens, pour une fois que je peux briller en littérature, je ne vais pas me prier :
Je l'ai lu - en VO en plus -
(Darm mit Charm) - hilarant, truffé de dessins humoristiques et de jeux de mots dont je me suis toujours demandé comment ils pourraient "passer" une fois traduits...
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Posté à 13h55 le 17 Nov 17
Un délice d'humour, en effet, Oxalys !
Mais fort bien renseigné médicalement !
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Posté à 19h09 le 28 Nov 17
Pas encore marcek! pas encore!! y'a pas le feu au lac!!
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Posté à 19h46 le 28 Nov 17
Le lac est gelé, par chez nous...donc le feu est mort...au pied de bellâtre
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Posté à 13h03 le 14 Dec 17
Bon, alors Pierre faudrait ben le lire avant Noël !
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Posté à 11h59 le 15 Dec 17
Ecoute, j'ai pas fini mon Richelieu, j'ai attaqué "L'homme joie" de Bobin, je viens de terminer "temps glaciaire" de Vargas, j'ai sur le feu "révolutions" de Le Clézio et si je cherche bien dans mon chevet je vais trouver d'autres bidules qui traînent...
Alors je lirai ce bouquin dont tu me parles, un jour. Promis.
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