La recherche des erreurs sur le poème de Nelligan fut chose assez aisée, mais cette recherche sera encore plus zézée sur le poème que Salus nous propose !
Je lui laisse la parole :
Mais, sponsorisés par feu monsieur Desproge, nous reprenons au vol notre grand jeu : "la culture, c'est comme les parachutes" (quand on en a pas, on s'écrase !) avec ce célèbre poème (court !) de Du Bellay,(page 16 des "Poésies d'hier") affichant un problème récurant ; qui mettra le doigt dessus gagnera un poster du Paradis (d'après photo) !
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.
Cédant à l'amicale pression de la demande générale, nous reprenons le cours de notre grand jeu littéraire et cérébral : ''Rendons à ces arts, etc.''
Aux hypothétiques qui suivent, je rappelle que la versification est un outil complexe au service du sens, et que la prosodie en constitue le rouage principal quand à l'épanouissement de sa musique ; ainsi, la poésie serait la musique du sens, et il en découle que la moindre variation en ce qui concerne sa retranscription tient de la trahison, exactement comme un couac dans une symphonie...
Révoltée par les aberrations, bévues, manquements, caviardages et autres fausses notes qui fleurissent dans le web, notre association à but créatif, animée par une détermination sans faille, votre aide occasionnellement pertinente et beaucoup de café fort, s'est lancée dans d’innombrables corrections et vérifications croisées, qui nous font aujourd'hui espérer en la conformité relative des 16 premières pages de la rubrique « poésie d'hier » de votre site favori, la Toile n'aura plus qu'à copier dessus, chacun son tour !
Mais ! Que vois-je, page 17 ? ''A la santé'', c'est Apollinaire, pas Du Bellay ! - de plus, il y manque le couplet n° deux ainsi que le n° 4 ! (six quatrains iambés, tout de même)
...Ceci pour nous remettre le pied à l'étrier, la prochaine fois, les questions tordues et les mirifiques promesses de lots ahurissants et indispensables vous seront à nouveau proposées, pour la plus grande joie des multitudes bigarrées qui se presseront à nouveau au portail ouvert de l'exactitude culturelle et de l’appât du gain !
Tu nous reviens en pleine forme et ton enthousiasme communicatif devrait nous remettre en selle illico presto !
Que la faute trépasse et que l'erreur recule devant tant de détermination !