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Posté à 16h26 le 30 Apr 17
Distiques de circonstances
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Rose l’air disperse des pétales d’émotion dans la ruelle grise
Là le vent et le temps n’hésitent pas à se confondre
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Une fillette en chantonnant sautille sur les pavés velus
Ça me fait penser à une aubépine en fleur qui aurait des jambes
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Un instant je me suis inquiété de la voir seule gracile et candide
Mais à quelque pas derrière elle une femme lui a dit d’attendre
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Un dimanche de mai les fenêtres ont le regard vide les vitrines
sont aveugles rideaux tirés Partout rôde une multiple absence
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La ville se sent mal éclairée par un ciel incertain Au bord d’un toit
hésite un corbeau comme s’il risquait là-haut de découvrir le vertige
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Je déambule en allant chercher du pain à la seule boulangerie
ouverte à cette heure Je pense au petit Ezra gentil lutin tout neuf
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Au-dessus de tous ceux qu’on aime on voit comme aux anges
une aura nous accélèrer le coeur d’angoisse autant que de joie
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Posté à 16h35 le 30 Apr 17
Bienvenue à l'ange...même si l'absence entre en résonnance avec cette angoisse : la beauté de la vie peut donner le vertige !
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Posté à 17h18 le 30 Apr 17
J'ose pas lire ton "Timonier" paske j'ai peur que Marcek me fasse les gros zyeux ! J'dois pas donner dans la gaudriole, qu'elle dit...
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Posté à 17h22 le 30 Apr 17
rapporte-moi un gâteau
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Posté à 17h23 le 30 Apr 17
ça qui serait chouette, par magie...
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Posté à 19h35 le 30 Apr 17
choisis une religieuse , tu prendras moins de risque...
En tous les cas , l'ambiance du matin tôt est bien rendue, loin le temps où les boulangeries étaient ouvertes à la première heure et que le pain se faisait dans les caves de la boulangerie...
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