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Posté à 17h09 le 28 Apr 17
Sentiment de fin avril
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Un cri tellement éloigné de ce qui te regarde ici avec les yeux sombres du ciment des façades et du bitume des trottoirs aux prunelles de pluie !
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Mélancoliques s’esquivent les forêts avec leurs vivacités animales leurs musiques d’oiseaux aux petits ventres jaunes ou rouges et coiffés de casquettes bleues
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Les écureuils suivent de branche en branche en sautant nonchalamment par-dessus les nuages laissant derrière eux une absence élastique si lente à se calmer
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On dirait la vibration qui continue après la fin d’un poème lorsque sans en rien dire il est si réussi qu’on sent à chaque mot comme un amour ambiant
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dont le bleu céruléen apparaît comme un exact contraire à la « réalité » planétaire telle que l’humanité se la façonne à grand renfort de bombes et de fusils-mitrailleurs
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Pourtant cette année encore quelque chose de vert comme un printemps accompagne les grappes mauves des glycines un arôme flotte dans l’air
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comme après la naissance d’une étoile sortie tout armée de la cuisse d’un arbre obscur mais déjà disparue derrière la courbe de l’horizon tant elle était avide d’infini...
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Posté à 17h15 le 28 Apr 17
Splendeur de se promener en ces vers d'avril en accord avec les grappes d'une glycine, un amour ambiant se faisant si confiant ne peut que charmer , que de positives vibrations, merci!
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Posté à 17h28 le 28 Apr 17
Je te préfère ainsi plutôt que dans la gaudriole, mais je ne suis pas choquée par tes incartades !
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Posté à 16h31 le 30 Apr 17
Alors t'aimes pas quand je gaudriole mais si c'est Léonard, ça te va ?
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