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Enchantement nocturne
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Une paix simple, un peu la bâche
invisible la nuit sur l’enclos de pierre
où sont assoupis les moutons
Le haut mur ajusté protège
Cela, désire le poème en stance nue...
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De lointaines lumières clignent
par-dessus la forêt que sa marche
immobile cisèle sur un vague
lait de crépuscule attardé
Banni, hurle un rôdeur au pelage argenté.
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Dans la chambre toi et moi Les meubles
seuls veillent Je sens ton flanc qui respire
L’oiseau de cristal frappe à nos fronts
- comme au tronc un pic épeiche -
pour en débusquer les songes
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Au plus lointain des perspectives
d’un espace inouï s’enfuit une montagne
sur la pointe des pieds pour ne
rien déranger des oliviers alignés
dans une clarté d’entre chien et loup
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Et toi Beauté respires doucement comme la mer

Bonsoir,

C'est magnifique ! Comment fais-tu ? rien que le "je sens ton flanc qui respire "...ça me bouleverse ...

Nous avons la chance d'avoir ici de grands poètes !
Chaque lecture est un régal...

Je n'avais pas vu vos commentaires. Ils me touchent. Amicalement .

Restée sans voix , difficile d'exprimer en présence d'une telle sensibilité!

Vraiment très beau à lire dans un souffle...

moi

Toi, Zondor ?

oui

...

À vous entendre, vos voix dans le silence font un bruit d'enfer. Mais ne pas se méprendre, elles sont le ciel de nos rêves les pourvoyeuses d'images que naïvement, disons le simplement nous élèvent.

Voilà un commentaire que je crois favorab'Saintes ! Il m'enivre de fée verte !